Continuité écologique
Préserver des continuités écologiques terrestres et aquatiques
Enrayer le déclin de la biodiversité passe par la préservation et la restauration des habitats naturels. Pour cela, nous nous devons de préserver ces continuités écologiques terrestres et aquatiques.
La continuité écologique dans les cours d’eau
Dans les bassins versants et les zones humides, les cours d’eau et les étangs, nous éliminons les obstacles gênant l’écoulement tels que les seuils, les barrages, les digues, les berges minérales.
Nous luttons contre l’érosion par l’utilisation de techniques de correction torrentielle proches de la nature, nous reconstituons les zones de frayère, améliorons la qualité du milieu aquatique en modifiant les modalités de circulation de l’eau par restauration des berges en génie végétal, facilitant ensuite un retour à une plus grande biodiversité.
Un grand nombre de seuils et de petits barrages, construits au fil du temps pour satisfaire aux besoins humains d’approvisionnement en eau des moulins, d’irrigation, ou de stockage, ne sont plus utilisés aujourd’hui. Ils nuisent à la libre circulation des eaux d’écoulement, du transport naturel des sédiments et de la faune aquatique, et déstabilisent les lits des rivières. Chaque fois que cela est possible, il vaut donc mieux éliminer ces obstacles transversaux.
Suppression de seuil
A l’amont, les sédiments charriés naturellement par les rivières s’accumulent faute de pouvoir circuler. La température de l’eau augmente à ces endroits et pose des problèmes sanitaires à la vie aquatique.
A l’aval, les seuils créent des chutes d’eau au pied desquels se forment des fosses de dissipation d’énergie qui engendrent le creusement des lits. Ces seuils empêchent la faune aquatique de remonter librement les cours d’eau.
Continuité écologique et sauvegarde des anguilles des Sargasses Cours d’eau de l’Arc Commune de Velaux (Bouches-du-Rhône, 13)
C’est un arasement de ce type que nous avons réalisé sur l’ARC (13), pour le compte de MENELIK, établissement public d’aménagement et de gestion de l’eau des bassins de l’Arc, la Cadière et la Touloubre (ex. SABA), en 2016 (EGIS Eau Maître d’œuvre), en prenant les précautions nécessaires pour perturber le moins possible la faune et la flore locale.
Vous avez besoin d’un devis ou d’informations sur l’entretien des rivières ou pour la réalisation de travaux de génie végétal ?
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En faisant appel à La Compagnie des Forestiers vous vous assurez de réaliser des travaux en phase avec
vos préoccupations environnementales.
Si l’élimination de l’obstacle n’est pas possible, on peut le contourner en créant une dérivation, ou réduire les hauteurs de chute d’eau avec comblement des fosses de dissipation aval. C’est ce que nous avons fait sur la TURDINE en 2014, aux blanchisseries de TARARE (69), pour le compte de VINCI autoroute (BIOTEC – Maître d’œuvre), dans le cadre de la mise en œuvre des mesures compensatoires à l’autoroute A89.
Quand ces solutions ne sont pas envisageables, des passes à poisson peuvent être construites mais cette technique n’a pas d’intérêt pour la libre circulation des sédiments.
Les continuités écologiques terrestre
Nous créons ou restaurons des espaces fonctionnels pouvant correspondre à un élément de paysage comme une haie, une bande enherbée, une mare… pour permettre à ces espèces de circuler dans les paysages, entre des habitats favorables, pour s’alimenter, se reproduire, se reposer.
Écopont sur l’autouroute A8. Aménagement d’un corridor écologique, d’abris et de gîtes artificiels à Vidauban (var, 83)
Nous mettons en place des travaux physiques de terrassement, de reconstitution de sols, de revégétalisation et reforestation pour créer des corridors écologiques là où, à l’origine, ils n’existaient pas.
Mesures de compensation pour la faune et la flore
Pour pour répondre aux mesures de compensation hydrauliques et environnementales du renforcement de la digue Arles-Tarascon, une lône de 3,5 km de long et 70 m de large a été créée. Nous avons réalisé 220 gîtes à reptiles, planté 50 000 hélophytes et hydrophytes dans des mares et autour, ainsi que 45 000 plants forestiers, 6 000 baliveaux et 1 000 arbres pour concevoir un cordon boisé de 7 km.
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